Le fond et la forme

Publié le par SurveySay

Le Figaro (16 juin 2006) dans un article intitulé "PS : les candidats prennent leurs distances avec le projet " nous informe que des débats vont être organisés entre les principaux candidats à l'investiture du PS, et ajoute "Ségolène Royal, qui n'y était pas favorable, a dû s'y résoudre. Ses concurrents, qui n'ont pas la faveur des sondages contrairement à elle, espèrent pouvoir la battre sur le fond et emporter la conviction des militants socialistes qui, in fine, choisiront le champion du PS".
 
Les concurrents de Ségolène Royal cherchent dans le débat contradictoire le moyen de contrer son ascendant dans les sondages. Et si le débat constitue un exercice "sur le fond", cela signifie qu'à l'inverse, les sondages ne représentent que la forme, l'écume de la politique. On retrouve ainsi une conception classique des sondages, marqués à la forme par leur volatilité et leur insignifiance. Pourtant, selon une citation usée, la forme n'est que le fond qui remonte à la surface. Est-ce à dire que si les autres concurrents n'obtiennent pas de bons scores dans les sondages c'est parce qu'ils ne disent rien sur le fond ?

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G
voici le lien vers l'article en question :<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/france/20060616.FIG000000130_ps_les_candidats_prennent_leurs_distances_avec_le_projet.html
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