Le rôle stratégique des sondages

Publié le par SurveySay

Dans un article intitulé "Royal, Fabius, Strauss-Kahn : géographie politique du triangle socialiste" (Le Figaro, lundi 13 novembre 2006), le journaliste Eric Dupin estime que "les enquêtes de précampagne confirment une vive sensibilité de l'électorat à l'identité du candidat socialiste. Son score passerait quasiment du simple au double selon les cas." Les sondés font clairement une différence entre les trois postulants, pourtant tous socialistes et supposés défendre le projet du PS.

Quelles que soient les scores actuels des candidats, le jeu reste ouvert : "la campagne est une épreuve de vérité imprévisible et les sondages de précampagne ne disent rien sur les performances des futurs candidats." Et les résultats du vote seront sans doute différents de ceux annoncés par les sondages "D'après les pointages internes, la candidature Fabius devrait obtenir un score beaucoup plus important, peut-être supérieur à celui de Strauss-Kahn. Et Royal n'est pas assurée de l'emporter au premier tour. Elle bénéficiera, en toute hypothèse, de l'impact, sur le choix des militants, de la préférence des électeurs. Les primaires à la française attribuent de facto aux sondages un rôle stratégique d'aide à la décision du parti." Faut-il être aussi catégorique ? Est-ce que les sondages vont aider à la décision du parti ou bien simplement jouer un rôle d'information sur l'état des forces en présence, sans orienter le choix des militants ?

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