Retournement

Publié le par SurveySay

Le Parisien (jeudi 18 janvier 2007) publie un article sur "la candidate socialiste" dans lequel "les enquêtes d'opinion qui n'ont cessé de porter Royal au pinacle depuis l'aveu de son ambition présidentielle, commencent à se retourner". Il est peu de distance du Capitole à la roche Tarpéïenne. L'analyse journalistique est un peu légère. Un tassement dans les intentions de vote à plus de trois mois du scrutin n'est pas nécessairement le signe d'un retournement irréversible. L'excès dans un sens ("pinacle") ou dans l'autre ("retournement") n'est pas le signe d'une analyse objective.
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Je suis d'accord sur le fait que les commentaires journalistiques ont tendance, de manière générale, à surinterprèter les résultats sondagiers. Une évolution de, par exemple, deux points, va être commentée comme significative, alors qu'elle est contenue dans la fameuse "marge d'erreur" théorique de l'échantillon. Le problème est de savoir, avant de faire une analyse journalistique "objective" des sondages sur S. Royal, ce que mesurent des "intentions de vote" un an, six mois, trois mois avant un scrutin. Si je devais me risquer à faire de la prospective, il n'est pas exclu que le destin sondagier de S. Royal soit différent au final de celui de E. Balladur en 1994-1995.
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