Les sondages et le retrait de Nicolas Hulot
Dans un article intitulé "Nicolas Hulot renonce à se présenter à l'Elysée, après six mois de lobbying écologique" (mardi 23 janvier 2006) Le Monde écrit "En décidant de "suspendre" son action politique, Nicolas Hulot est en phase avec plusieurs sondages sortis ces derniers jours". En l'occurence, un sondage CSA et un sondage Ifop qui indiquaient chacun l'opposition d'une majorité de Français à sa candidature. Faut-il pour autant considérer que ces enquêtes ont pesé dans la décision de Nicolas Hulot ?
Les conséquences de cette décision sont diverses. Elle devrait aider la candidate Dominique Voynet à progresser "Jusqu'à présent les sondages ne lui ont pas accordé plus de 2% d'intention de vote. Or selon l'enquête Ifop du 21 janvier, la candidate des Verts é été considérée en prenant l'hypothèse d'un retrait de Nicolas Hulot, comme la plus apte "à faire des propositions pour protéger l'environnement", par 18% des personnes interrogées. Cela pourrait-il être le début d'un appel d'air en sa faveur ?" Autre conséquence : "le retrait de Nicolas Hulot devrait aider les Verts à calmer leurs dissensions internes. Alors que les sondages prêtaient à l'animateur de TF1 plus de 10% d'intentions de vote, plusieurs députés Verts, dont Jean-Luc Bennhamias, avaient plaidé en faveur de sa candidature".