L'image de François Bayrou
Selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche (28 janvier 2007), par mi les candidats à l'élection présidentielle, c'est Nicolas Sarkozy qui a le mieux réussi son entrée en campagne (77%), devant Ségolène Royal (57%), François Bayrou (43%) et Jean-Marie Le Pen (32%).
Selon ce même sondage, 75% des Français estiment que François Bayrou est "courageux". Et 46% des personnes interrogées estiment qu'il propose des "solution nouvelles" pour le pays. Mais seuls 37% lui reconnaissent la stature d'un chef d'Etat (contre 62% qui pensent le contraire). En terme de positionnement, 53% des Français le situent "au centre" de l'échiquier politique, 11% à gauche, 10% à droite, tandis que 22% ne le voient "ni à gauche, ni à droite".
La stratégie de François Bayrou consiste à se démarquer des deux principaux candidats, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, en les renvoyant dos à dos. La faiblesse de ses moyens, notamment médiatiques, face à ces deux concurrents vient alimenter cette image de courage ressentie par trois quarts des Français. Courage également de s'émanciper de la droite : le recentrage de la Nouvelle UDF est acté par l'opinion. Il reste désormais à François Bayrou à convaincre les Français de suivre ce dépassement du clivage droite-gauche, avec un handicap majeur : l'absence de stature d'un homme d'Etat.
Sondage réalisé du 25 au 26 janvier par téléphone ou au domicile auprès d'un échantillon de 957 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

La stratégie de François Bayrou consiste à se démarquer des deux principaux candidats, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy, en les renvoyant dos à dos. La faiblesse de ses moyens, notamment médiatiques, face à ces deux concurrents vient alimenter cette image de courage ressentie par trois quarts des Français. Courage également de s'émanciper de la droite : le recentrage de la Nouvelle UDF est acté par l'opinion. Il reste désormais à François Bayrou à convaincre les Français de suivre ce dépassement du clivage droite-gauche, avec un handicap majeur : l'absence de stature d'un homme d'Etat.
Sondage réalisé du 25 au 26 janvier par téléphone ou au domicile auprès d'un échantillon de 957 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.