Duel sans influence
Dans un article intitulé "Conseils de grands anciens aux deux protagonistes", Le Monde (mercredi 2 mair 2007), relate les propos de Michèle Cotta à propos de l'influence du duel télévisé de l'entre-deux-tours : "Le débat de 1981 a plus pesé sur le résultat que celui de 1974, parce que Mitterrand maîtrisait mieux la télévision. Mais aucun des débats auxquels j'ai participé n'a renversé le cours des sondages. Pourtant, ce moment important d'une campagne constitue la seule occasion de juger les comportements humains et politiques des candidats, de mesurer leur énergie et d'assister à un affrontement sur le fond." De fait, l'influence de ce type de débat sur les sondages et sur le vote est marginale : l'échéance est trop proche pour que le cours des choses puisse être inverser et le débat n'est qu'un élément du choix parmi d'autres pour les électeurs indécis. Cela n'enlève rien à l'intérêt et l'utilité de l'exercice.