Questions refusées
Marianne tacle administre un tacle sérieux à l'institut de sondages CSA, qui réalise habituellement les enquêtes publiées dans le journal. Dans le numéro du 14 au 20 octobre, le journal indique avoir souhaité commander une enquête consécrée à "certaines initiatives récentes de Nicolas Sarkozy". Il rapporte également la réaction de CSA "questions refusées "pour raisons déontologiques" par l'institut, dont le directeur, Roland Cayrol, a justement donnée récemment, une interview au Parisien particulièrement aimable envers le ministre de l'intérieur. Hasard ?".
Marianne sous-entend assez clairement que CSA, ne souhaitant pas déplaire à Nicolas Sarkozy, a refusé de poser des questions, en s'abritant derrière le prétexte de la déontologie. Pour être complètement objectif, Marianne aurait dû publier le libellé des questions envisagées. Le lecteur aurait ainsi pu apprécier objectivement si elle contrevenait ou non à la déontologie. Il est certain en revanche que ce genre de sous-entendus relatifs aux liens sondeurs-hommes politiques est à la limite de la déontologie journalistique. Les faits. Rien que les faits...