Le Pen jamais aussi haut
Dans un article intitulé "Le FN toujours plus haut", Libération (jeudi 22 juin 2006) nous indique que "Jamais, à un an de la présidentielle, le président du FN n'a été aussi haut dans les sondages, avec des scores oscillant entre 12 et 13 % d'intentions de vote. L'institut Ipsos, en juin 2001, un an avant la présidentielle, le créditait seulement de 8 à 9 % d'intentions de vote. En juin 2006, dans le baromètre mensuel Ipsos-le Point, il atteint 26 % d'opinions favorables." C'est effectivement le cas comme nous l'avons déjà démontré il y a deux mois (cf. notre post http://sondages2007.over-blog.com/article-2634467.html).
L'article nous emmène ensuite dans l'atelier des sondeurs "Echaudés par l'expérience de 2002, les instituts de sondages se réfèrent désormais à son résultat de 2002 pour corriger les données brutes, et donc surcotent un peu Le Pen. Mais ils soulignent également que ces mêmes données brutes n'ont, elle aussi, jamais été aussi hautes." Le fait de s'appuyer sur la dernière élection de référence (en l'occurence l'élection présidentielle de 2002) est un des principes de base du redressement, technique qui permet de corriger les données brutes. Et on peut supposer que même s'ils n'avaient pas été "échaudés" par l'élection de 2002, les sondeurs s'y seraient quand même référer.