La marge d'erreur n'existe pas
On entend souvent regretter dans les commentaires sur les sondages l'absence de mentions relative à la marge d'erreur des résultats. Ce silence sur la marge d'erreur laisserait la porte ouverte à toutes les interprétations hasardeuses des sondages : un 51% vs 49% pourrait tout aussi bien être, en fait, un 49% vs 51%.
La marge d'erreur d'un sondage, c'est l'indication statistique établissant la possibilité d'écart des résultats obtenus sur un échantillon représentatif, par rapport à la population totale. Or, cette marge d'erreur n'est calculable que sur les échantillons construits selon la méthode aléatoire, dans lesquels les personnes interrogées sont sélectionnées au hasard. En France, les instituts de sondages ont tous recours à la méthode des quotas, notamment pour conduire des intentions de vote : les individus sont choisis en fonction de certains critères (sexe, âge, profession , ...) déjà connus dans population totale, pour faire en sorte que l'échantillon ressemble à cette population, mais à échelle réduite. A la différence de la méthode aléatoire, on ne sait pas calculer de marge d'erreur pour la méthode des quotas.
La marge d'erreur des sondages politiques français est une fiction.
La marge d'erreur d'un sondage, c'est l'indication statistique établissant la possibilité d'écart des résultats obtenus sur un échantillon représentatif, par rapport à la population totale. Or, cette marge d'erreur n'est calculable que sur les échantillons construits selon la méthode aléatoire, dans lesquels les personnes interrogées sont sélectionnées au hasard. En France, les instituts de sondages ont tous recours à la méthode des quotas, notamment pour conduire des intentions de vote : les individus sont choisis en fonction de certains critères (sexe, âge, profession , ...) déjà connus dans population totale, pour faire en sorte que l'échantillon ressemble à cette population, mais à échelle réduite. A la différence de la méthode aléatoire, on ne sait pas calculer de marge d'erreur pour la méthode des quotas.
La marge d'erreur des sondages politiques français est une fiction.