Rééquilibrage
Selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche (25 février 2007), si le premier tour se déroulait dimanche, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal obtiendrait un score identique de 28%. Le candidat UMP perd 4 point depuis la précédente enquête tandis que la candidate socialiste en gagne 2,5. François Bayrou recueille son plus haut socre : 17% (+1) et distance Jean-Marie Le Pen (11,5%, +0,5). Au second tour, Nicolas Sarkozy l'emporterait toujours mais avec un écart réduit : 50,5% des voix contre 49,5% à Ségolène Royal.
On assiste à un rééquilibrage entre les deux principaux candidats. Ségolène Royal engrange les bénéfices de son passage à TF1 et dans une moindre mesure de son discours de Villepinte. Nicolas Sarkozy quitte brutalement (-4 points) un niveau anormalement élevé (32%-34%) d'intention de vote et paye également sa relative absence médiatique de 10 derniers jours et peut-être également un excès de confiance. Il pâtit également de la progression régulière de François Bayrou qui obtient son plus haut score. Son niveau d'intention de vote est plus élevé que celui du troisième homme de l'élection précédente : à la même époque en 2002, Jean-Pierre Chevènement amorçait sa descente dans les intentions de vote. François Bayrou peut maintenant envisager d'atteindre la barre de 20%. Au-delà, pour que le candidat centriste progresse, il faudra qu'un des deux principaux candidats décroche. Le mois de mars, décisif dans les campagnes électorales présidentielles, s'annonce crucial pour le candidat UDF. Pour les autres aussi.
Sondage réalisé par téléphone les 22 et 23 février auprès d'un échantillon national de 889 personnes, inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible à la commission des sondages.
On assiste à un rééquilibrage entre les deux principaux candidats. Ségolène Royal engrange les bénéfices de son passage à TF1 et dans une moindre mesure de son discours de Villepinte. Nicolas Sarkozy quitte brutalement (-4 points) un niveau anormalement élevé (32%-34%) d'intention de vote et paye également sa relative absence médiatique de 10 derniers jours et peut-être également un excès de confiance. Il pâtit également de la progression régulière de François Bayrou qui obtient son plus haut score. Son niveau d'intention de vote est plus élevé que celui du troisième homme de l'élection précédente : à la même époque en 2002, Jean-Pierre Chevènement amorçait sa descente dans les intentions de vote. François Bayrou peut maintenant envisager d'atteindre la barre de 20%. Au-delà, pour que le candidat centriste progresse, il faudra qu'un des deux principaux candidats décroche. Le mois de mars, décisif dans les campagnes électorales présidentielles, s'annonce crucial pour le candidat UDF. Pour les autres aussi.
Sondage réalisé par téléphone les 22 et 23 février auprès d'un échantillon national de 889 personnes, inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Notice détaillée disponible à la commission des sondages.